Le texte ci-dessous m’a été inspiré par cette photo de Karl Fredrickson dans le cadre de l’atelier BRICABOOK numéro 359.
Dans ma maison, il y avait trois fenêtres qui offraient un céleste paysage, celui des anges et de la pureté, celui du divin et de la lumière
Dans ma maison vivait un peuple de bancs qui chaque dimanche accueillait un peuple d’humains
Dans ma maison on venait pour une parole, un regard, un peu d’eau ou de pain
Ma maison sentait bon l’encens et la communion
Dans ma maison, on chantait, on priait et on se réjouissait.
Dans ma maison, il y a trois fenêtres qui ne savent plus à qui offrir leur céleste paysage
Dans ma maison vit un peuple de bancs qui n’accueille plus jamais personne
Dans ma maison on ne vient que pour prendre quelques photos, vite fait bien fait.
Ma maison est devenue inodore
Dans ma maison règne le silence et l’ennui.
Je ne reconnais plus ma maison.
MH
Triste et beau
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La réalité si bien décrite 👍
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Très beau texte. Plein de poésie et de profondeur.
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Merci Alexandra et bon lundi !
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Eh, oui! Les temps ont changé mais les structures restent…ainsi que la nostalgie. Très beau ce que tu écris, MH, je ne cesse d’être impressionnée.
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Merci Mona !
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Beau texte sur la désertification des églises
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J aime beaucoup ce texte qui parle d une triste réalité
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Très bien.
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C est triste pour cette église d être désertée
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ça devait arriver : MH s’est prise pour Dieu 😊
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Ah,ah ah, quand même pas !!! :-))
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Ton texte fait réfléchir, merci marinadesdhistoires !
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Merci Kroum
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