Le texte ci-dessous m’a été inspiré par cette photo de © MLNM/CH dans le cadre de l’atelier BRICABOOK numéro 362.
C’est un lieu de magie où l’herbe a trop jauni.
A l’ombre des menhirs, je te retrouverai
Depuis ma tour de pierre, je les vois qui se dressent
Plus fiers que ce château où je suis enfermée.
J’attacherai mes draps en une liane solide,
Je glisserai en bas comme une feuille d’automne
Toi, tu m’attendras là, près des roches mythiques
Et puis l’on partira, loin de tout mon malheur.
Mais ce billet de fuite, tu ne le liras pas
Tu ne le liras pas car il restera là
Comme un espoir mort-né dans ma tour de pierre
Comme une triste hirondelle qui ne s’envolera pas.
Je t’ai vu avec Jeanne, couchés sous les menhirs
Ma geôlière est donc celle qui comble tes désirs…
Depuis ma tour de pierre, je vous vois enlacés
Sur cette herbe jaunie, dans ce lieu de magie.
L’amour c’est pour les autres, pour moi c’est le néant
Entre les murs épais, mon corps recroquevillé
Mon cœur éparpillé sur les pavés glacés
Ma vie en mille morceaux dans la tour du château.
MH
Beau poème
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C’est très beau, le poème nous fait voyager et ressentir la douleur de la narratrice. Un joli partage, comme toujours 🙂
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Merci Alexandra pour ce commentaire adorable.
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😳
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La vie de château…parfois il vaut mieux une chaumière…C’est un magnifique poème issu de ta vision profonde.
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Merci Pat, oui une petite chaumière ouverte c’est mieux qu’un château bouclé.
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Le poème fait bien ressortir le désespoir de cette captive.
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Bravo pour ce magnifique poème au triste dénouement. Tu as su faire ressortir de très fortes émotions dans un style recherché. J’ai beaucoup aimé .
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Merci pour ce beau commentaire, Kroum.
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Que c’est triste! Mais que c’est lyrique…je peux bien imaginer une chanteuse, voix mezzo, chanter ces mots déchirants…. Bravo MH.
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Oh, merci pour ce commentaire élogieux, Mona !
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