
Ce blog a 5 ans aujourd’hui et moi 60 !
des p'tites histoires à toutes les sauces
Ce blog a 5 ans aujourd’hui et moi 60 !
Quand j’étais petite , les parents utilisaient des mots choisis pour parler à leurs enfants et pour les « gros mots » qui pouvaient leur échapper, ils trouvaient des astuces; ainsi ma mère parlait d’un C.O. N et non d’un con, si bien que je croyais qu’il s’agissait d’un mot à part entière, un « séoène », une espèce d’idiot du village… Quand j’ai enfin réalisé, que « séoène » et con ne faisaient qu’un, quel choc ! Je n’arrivais pas à y croire ! Je revois encore les faons et les petits lapins du papier-peint de ma chambre d’enfant quand j’ai eu cette révélation !
A Lihons, le 25 janvier 1916
Ma petite chérie,
Je n’en peux plus Jeannette, j’ai envie de rentrer
Je n’en peux plus de la boue et de l’odeur des autres
J’ai envie de te voir et de te respirer.
Heureusement, j’ai Jojo pour parler du pays
De l’océan bleu gris, des plages infinies
Toi, tu vois ça tous les jours, moi j’ai peur d’oublier…
Ecris-moi, s’il te plait les dunes et le sable fin.
Peut-être pourrais-tu m’en envoyer quelques grains ?
Dans l’enveloppe, ça ne pèsera pas lourd
Mais pour mon cœur ça sera de l’amour.
Ici, la terre pue de tout ce qu’elle avale,
De tous ces corps détruits …
Jojo et moi, on survit,
Il est là près de moi, il écrit à Marie.
On ne pense qu’à vous, on ne parle que de vous
Pour ne pas oublier la vie et l’amour fou.
Je vais bien, ne…
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© Timo Wagner
Le texte ci-dessous m’a été inspiré par cette belle photo de Timo Wagner dans le cadre de l’atelier BRICABOOK numéro 312.
Allongée sur les vagues
La femme redevient poisson
Le poisson primitif
Qu’ils étaient tous
Avant de devenir humains
Pensants et réfléchis
Philosophes ou chirurgiens
Drogués ou alcooliques
Assassins ou victimes
Promoteurs ou dictateurs
Golden-boys ou filles-de-joie
Un cœlacanthe
Au corps de fossile
Au poumon ancestral
Et aux nageoires charnues
Prémices de leurs membres
Elle s’enfonce dans les profondeurs
Où la lumière s’éteint
Elle ne sait plus penser
Aux ravages causés par les siens
Sur cette terre
Elle ne réfléchit plus aux conséquences
De son « évolution »
Son cerveau s’est réduit
Bras et jambes s’atrophient
En de courts moignons recouverts d’écailles
Elle respire différemment, mais elle vit
Descendant au plus profond des abysses
Une seule conviction ancrée dans son instinct
Ne plus jamais refaire surface.
MH
Pierre avait perdu la boule.
Depuis qu’il était tombé de l’arbre, il avait vu des milliers d’étoiles et puis, plus rien n’avait été comme avant. Même sa boussole n’indiquait plus le nord, comme si elle avait voulu l’accompagner dans sa folie. Il n’avait jamais retrouvé sa maison ni Mirette, sa fiancée. Au bout d’une longue marche en zigzag depuis l’arbre, jusqu’à la mer, il était resté planté sur la plage ; il avait cru que l’océan était un mirage, mais après avoir mis ses pieds dedans il s’était rendu à l’évidence : c’était bien de l’eau.
A cause de sa perte de boule, il avait essayé de boire cette mer salée, berk ! il avait bien vite recraché puis s’était endormi sur le sable le plus fin du monde.
Mirette cherchait Pierre depuis trois jours, elle ne comprenait pas pourquoi il n’était pas rentré à la maison. Pierre, son gentil…
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Fut-il à un futile dandy, à un cruel dentiste ou à un pauvre « sans dents » ?
Nul ne le saura jamais …
Toujours est-il que le dentier était là, échoué sur le sable.
S’il avait eu une mémoire, il aurait pu nous conter la noyade de son propriétaire, puis sa longue errance en solitaire sur les flots déchainés, hors de cette bouche qui était devenue sa maison.
S’il avait eu un cerveau, il aurait comptabilisé la masse de plancton avalée et le nombre de baigneurs mordus …Et s’il avait été rancunier, il aurait gardé une dent contre le commandant de bord imbécile qui avait propulsé le navire de croisière sur l’iceberg.
S’il avait eu un cœur, il se serait langui de ce propriétaire qui l’astiquait si bien et lui donnait des bains moussants dans le verre à dents
Mais il n’était qu’un pauvre dentier sans âme alors il…
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A/ Votre amie vous balance : « Cette robe te va atrocement mal, si je te dis ça c’est pour ton bien, pour que tu ne te ridiculises pas en public! »
*1/ Vous la remerciez chaleureusement pour sa sincérité.
$2/ Vous lui jetez la robe à la figure.
µ3/ Vous lui envoyez un pain dans la tronche.
B / Votre amie vous présente son beau petit copain, ainsi que le camarade de celui-ci, un gros rougeaud boutonneux.
*1/ Vous la remerciez d’avoir pensé à vous et embrassez à pleine bouche le copain boutonneux pour faire plaisir à votre amie.
$2/ Vous draguez le beau et conseillez à votre amie d’essayer le moche pour varier les plaisirs.
µ3/ Vous allez chercher votre copine gay pour qu’elle drague votre amie et qu’ainsi vous récupériez le beau et le moche.
C/ Votre amie ne sait pas nager, elle est entrain de se noyer dans…
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Aujourd’hui ce bébé blog a un an et moi 56 !!!!!
MH
... sur laquelle j'écrisse avec lacraie.
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Vivre le deuil de son compagnon poilu. Souvenirs de la vie d'un chat-roi. Miaougraphie.
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