Cage à poules

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Le petit texte ci-dessous m’a été inspiré par cette photo de Josué Isai Ramos couplée à la citation à intégrer : « Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends » avec l’atelier BRICABOOK qui, en cette période de confinement, nous propose une photo chaque jour dans le cadre du projet : Ecrire aux temps du corona.

J’ai toujours aimé les cages à poules. Petit, je n’avais qu’une hâte, c’était que ma mère m’emmène au parc pour escalader ces drôles de baraques en fer. Souvent, j’y retrouvais mon cousin Hervé, il avait deux ans de plus que moi et arrivait presque toujours le premier en haut de la construction. Curieusement je ne lui en voulais pas : Je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends. Même si je ne savais le formuler ainsi, voilà ce que je ressentais à six ans.
Aujourd’hui j’ai trente ans et je suis ouvrier en bâtiment depuis plus de dix ans déjà. J’aurais pu être ingénieur ; comme disait ma mère : « Simon, tu en as les capacités » Les capacités, peut-être, mais l’envie, non.
Hervé, il est devenu sous-marinier ; drôle pour un gars qui aimait toujours aller plus haut… mais je peux comprendre, le très haut et le très profond, ça se rejoint, c’est un peu comme l’infiniment grand et l’infiniment petit, les bébés et les vieillards, tout ça se ressemble finalement…
Moi, j’ai toujours voulu atteindre les sommets, mais au sens propre, pas au sens figuré, alors toute l’année je travaille sur les chantiers et pendant mes congés j’escalade des montagnes enneigées. Moi, ma vie, c’est grimper, grimper, grimper.

MH

11 commentaires sur “Cage à poules

  1. Hello MH
    « J’ai tant caché mes différences
    Sous des airs ou des faux semblants
    J’ai cru que d’autres pas de danse
    Me cacheraient aux yeux des gens
    Je n’ai jamais suivi vos routes
    J’ai voulu tracer mon chemin
    Pour aller plus haut, aller plus haut
    Où l’on oublie ses souvenirs
    Aller plus haut, aller plus haut
    Se rapprocher de l’avenir
    J’ai perdu tant de fois la trace
    Des rêves pour lesquels je vivais
    Je n’ai pas su te dire je t’aime
    Seulement te garder.
    Il faut aussi dire ses doutes
    Et les poser dans d’autres mains
    Pour aller plus haut, aller plus haut
    Et dessiner des souvenirs… »

    Ton billet m’a remémoré cette chanson de Tina Arena que j’écoutais en boucle à une époque !
    Faire le métier que l’on aime, c’est tellement enrichissant.
    Les parents veulent toujours le mieux pour leurs enfants et rêvent pour eux de destins extraordinaires.
    Mais, avoir la passion de son métier et aller travailler en chantant, c’est ça la vraie vie 😉
    Bon dimanche et e-bisous

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