Le petit texte ci-dessous m’a été inspiré par cette photo de The New York Public Library dans le cadre de l’atelier BRICABOOK numéro 355.
Chaque dimanche tu fais les comptes, mais les comptes de quoi ? De notre vie ?
Les comptes d’apothicaire, les comptes des je t’aime, les comptes des courses, des travaux, des cadeaux de Noël, les contes de Perrault lus aux enfants et aux petits-enfants, les comptes des engueulades et des réconciliations, parfois… Les comptes des bouteilles bues et à boire, les comptes des rires et des journées sans se parler, les comptes des charges et des charnelles étreintes. Les comptes des matins pluvieux, des vacances à la mer et des vacances sans mer. Les comptes des jours passés et des jours qui restent, les comptes d’avant la tombe ou le brasier. Mais parfois tu comptes mal car tu ne sais pas ce qu’a dit le médecin et que je t’ai toujours tu, le compte des globules rouges et des globules blancs, le compte des mois, des semaines, des jours…
Alors retourne-toi tant que je suis encore là, debout, derrière toi, prêt pour le décompte, prêt à te dire que tu as toujours compté et que tu compteras encore jusqu’à la fin du conte.
MH
Pudique….j’taime Marie…..
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Merci pour ton passage Murielle.
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J aime les jeux sur les mots, très émouvant
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J ai été émue, bravo
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Oh là là !!! Ce texte m’a touché en plein cœur. C’est une réflexion tellement juste et pertinente. C’est vrai qu’on compte de la mauvaise façon. On compte ce qui reste, ou ce qui manque, alors qu’on devrait compter les jours heureux, les instants précieux…..Merci pour ce texte magnifique.
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Un rand merci Alexandra, c’est vrai qu’il faut bien penser à apprécier chaque petit bonheur infime de la vie pour être d’attaque à affronter les malheurs.
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C’est tout à fait ça !! Et ce texte est une petite piqûre de rappel.
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Décidément, j’ai toujours pas réussi à caler un Bricabrook, mais toujours un plaisir à te lire, surtout dans un exercice de ce style, dont je suis très friande, en partant d’un seul mot, toutes ses déclinaisons 🙂 Merci pour ce moment, Sabrina.
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Merci à toi Sabrina pour ce super commentaire !
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Une vie de comptable dans laquelle les chiffres malheureusement compte plus que les mots. Mais il est possible la preuve ici! de rétablir un peu l’équilibre pour sourire en conclusion.
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Merci Pat !
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Un beau texte émouvant
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Une vie, deux vies …
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Magnifique texte qui me touche, forcément ! J’ai beaucoup aimé ce compte des étreintes charnelles et la chute. Bravo Marinadesdhistoires !
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Merci Kroum pour ce commentaire super positif et donc encourageant.
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Eh oui! Il faut avoir atteint un certain âge, la vieillesse, pour faire ses comptes, mais cette fois-ci, de la vie!
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Bonne soirée, Mona !
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… sauf que Marinaded’histoires n’a pas encore atteint ce fameux « certain âge », et qu’elle compte sur son imagination sans bornes pour nous en conter de bonnes… 😊
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Hi hi hi, Rizzie !
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Pas « un certain âge », mais quand-même « un âge certain » !
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