
Le texte ci-dessous m’a été inspiré par cette photo de les vgt dans le cadre de l’atelier BRICABOOK numéro 418.
Je ne suis pas à ta hauteur, Montagne
Je ne suis qu’un petit homme, minable
Je n’ai pas ta blancheur, admirable
Je n’ai que ma noirceur inavouable
J’emprunte les sentiers, les voies inexplorées
Je caresse les rochers, les branches enneigées
J’essaie d’être discret, je t’admire de loin
Je ne foule pas tes secrets, j’en devine l’écrin.
Toute la journée je marche, j’implore la fatigue
Elle seule me délivre, de mes affreux tourments
Et quand la nuit arrive, que je ne vois plus devant
Je me laisse guider par une force cachée
Elle me mène au chalet, où j’attise les braises
Au creux de la vallée, une liqueur de Mélèze
Et je repense à toi, colossale Montagne
Chef-d’œuvre immaculé, beauté inatteignable.
Magnifique !
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Oh merci, Matatoune !
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Hello M-H
Les ressentis en poésie ça les rend moins noirs.
C’est sérieux et beau à la fois 😉
Bonne semaine
Gros bisous
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Merci Soene et bon lundi !
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Que c’est touchant!
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Merci Mona !
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On sent très fort le respect et un peu la crainte aussi devant la masse montagneuse qui peut offrir le meilleur ou le pire…
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C’est exactement ce que j’ai essayé de faire passer ! Merci pour ce commentaire, Photonanie
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La nature en général impose toujours un certain respect, l’humilité que le citadin a tendance à oublier.
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C est très vrai, Pat. Bonne soirée.
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