Ce matin au marché, j’ai acheté un chou rouge. J’avais envie de le cuisiner à la flamande avec des pommes et des oignons. Mais depuis qu’il trône sur la table de ma cuisine, je ne puis me résoudre à le couper, le pourfendre, le sacrifier. Il est si magnifique, mon chou rouge ! Sa superbe couleur aubergine, sa rondeur parfaite, sa texture aussi fine que la peau d’un nouveau-né, les rainures de ses feuilles semblables à des veines… Il est presque humain, comment oserais-je le dévorer ? Je ne suis pas cannibale ! Pourtant je n’ai rien d’autre dans mon garde-manger et la faim me tenaille …Mais non, non, il est trop beau, la perfection faite légume, et il a l’air si chou ce malheureux condamné à mort.
C’est curieux, la semaine dernière je n’ai eu aucun mal à faire bouillir son cousin le chou-fleur. Aucune pitié pour sa chair charnue aux bouquets blonds. Je l’ai même fait souffrir pendant plus de trois jours dans l’enfer glacé de mon réfrigérateur avant de l’achever dans la cocotte pleine d’eau bouillante. Et je n’ai pas eu de remords, c’est atrocement injuste quand on y pense. Je me demande comment je me comporterais face à un chou vert ou un chou blanc, je n’en ai encore jamais cuisiné, mais je pense que je serais impitoyable.
Le chou rouge est vraiment le roi des Brassicacées !
MH
Petite questionnette : Et vous, quelle sorte de chou auriez-vous le plus de remords à pourfendre ?
Marinade d'histoires 
C’est vrai qu’il est beau ce chou. Votre histoire, quant à elle, est savoureuse. Méfiez-vous malgré tout : on ne peut se nourrir que d’histoires…
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🙂
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C’est sur que ça fait mal au cœur de le couper et de le cuisiner… Mais si tu ne le fait pas que va t-il advenir de lui, comment va-il finir ? Progressivement il va perdre de sa superbe !!!
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Eh oui, il va pourrir comme ces adorables petits poussins en chocolat blanc que j’avais reçu à Pâques quand j’avais 7 ans, je n’osais pas les manger tant ils étaient mignons et le jour où je me suis enfin décidée, le chocolat avait gout de poussière !!! Je vais donc cuisiner mon chou rouge !!!!
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En tout cas tu lui auras fait honneur avec ton article 😊
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Oui, 🙂 merci à toi !
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Bonjour, il est génial ton billet, je te comprends , il est si parfait ce chou rouge, j’espère que tu avais autre chose à manger; Bonne journée et… bon appétit MTH
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Finalement je l’ai fait, il était aussi bon que beau !
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Ah! Quelle imagination! Elle a aussi un sens d’humour adorable la MH! merci, merci!!
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Ah merci Mona, ce beau légume était inspirant.
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Il a au moins cette chance d’avoir un billet écrit juste pour lui ce sacré choux rouge !
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Oui, il le valait bien !! Merci pour ton passage.
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‘Xcellent !!
le choux fleur, (ni choux, ni fleur) est un imbécile – de là a dire qu’il n’a que ce qu’il mérite… non, quand même pas –
mon préféré à moi est le brocoli, incroyable forêt miniature pleine d’arbres minuscules et tortueux à l’identique de leurs frères des tableaux et des sculptures de la Renaissance italienne 🙂
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Le brocoli est très esthétique en effet, on dirait plein de petits bonsaï agglomérés !
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voilà, des bonsaïs !
(mais que donnerait un brocoli bonsaïsé ?)
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Un chef-d’œuvre bien évidemment !
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Quelle imagination! Adorable chou rouge! Je ne pourrais jamais en manger sans penser à ce conte! Bravo MH qui réjouit nos derniers jours de l’année.
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Le romanesco
et aussi
le chou pinet – il est rare et produit un effet émollient assez difficile à surmonter.
Néanmoins il suffit d’en changer un peu l’ortografe, pour qu’on ait plus envie d’y faire pénétrer sa lame et le consommer, avant d’en jeter ce qui est flétri pour ne garder que les bons souvenirs.
Jusqu’au prochain petit chou qui passera par là.
j’ai bon ?
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Bravo ! Bonne année 2020
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Moi aussi, parfois, je tarde à le sacrifier le pauvre chou, mais plutôt que part empathie, c’est le plus souvent par flemme que je le laisse vivre encore un peu. ^^
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Je te comprends, c’est tellement dur à trancher !
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Pas de pitié pour les choux !
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Oups, ‘un petit hommage’.
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Merci Mébul !
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