J’ai imaginé ce texte dans le cadre de l’atelier « Agenda ironique de novembre » Il s’agissait de créer sa propre rencontre autour d’un café comprenant des « mots-valises » et des bouts de dialogues inventés par tous les membres du groupe.
Maria et Rosalie, deux amies de longue date, viennent de finir leur cours de zumbaboum. Elles se détendent près de la machine à cafthé du club de remise en norme…
Maria : Tu te débroudanses vachement bien, toi dis donc !
Rosalie : Tu n’imagines même pas la pinguouination qu’il a fallu déployer pour en arriver là !
Maria : Et notre coach, quel punch elle a !
Rosalie : Elle est dotée d’une polimalie à toute épreuve ! Hé, regarde ce petit malingre qui fait de la gonflette. On voit qu’il n’est pas beaucoup rentré dans la cabine de bronzage !
Maria: En effet, un vrai gymnasticot !
Rosalie : Comment aimes-tu les hommes, toi, Maria ?
Maria : Résolument abomifreux, ce sont de loin les plus séduisants !
Rosalie : Holala, regarde ce petit ver existancié qui tire les artificelles de ses neurones !
Maria : Ridicule ! Je ne l’ai pas trouvé dans mon agengouin celui là ! On peut dire que Creaginaire est de retour !!
Rosalie : Je dirais plutôt, quinquagénaire !!!
Des ecriames se font entendre non loin.
Maria : Tu entends ce grondement sourd ?
Rosalie : C’est le cri de balument des martinets bleus au-dessus d’un nid de roudoudous à poil roux.
Maria : Ah ! Ceux qui font du body pump à poil dans la saldenbas !
Rosalie : Elle enchanquise fort, la dame d’à côté, non ?
Maria : Oui, mais pas pire que Charonne !
Rosalie : Ah oui ! Cette femme américaine qui sentait mauvais comme un animal tué sur la route !
Maria : Exactement ! Eh bien tu connais pas la dernière… à la mi-mois, nous nous sommes retrouvées pour ce délibule délire de club d’éléphantastique. Il s’agit de sauter à l’élastique à dos d’éléphant fantasque.
Rosalie : Ah ouais ?! Tu as revu Charonne là-bas? Encore une histoire qui se veut drolatour ?
Maria : Bof… elle est enceinte ! Et tu sais pas de qui ?
Rosalie : Non ?!
Maria : De mon mari !!! Ce saperlipopard a osé me dire : Nous passons des moments mergnifiques elle et moi…
Rosalie : Calculot !
Maria : Moi, pour me venger je lui ai dit que tous les bébés sont des tartuffoliques : on croit qu’ils sourient quand ils ont mal au ventre. Et surtout les bébéfilles !
Rosalie : Bien fait !
Maria : Cette folle de Charonne, elle veut appeler sa petite Jumeleine !
Rosalie: Elle n’a pas peur que ça lui fasse pousser des dents de cheval ?
Elles rient de bon cœur
Maria : Hier soir, j’ai demandé à mon mari, Qu’est-ce que tu vas m’offrir de beau pour Fatalimace ? Pour Fatalimace tu auras des poux, qu’il m’a répondu le salichien ! Alors moi je lui ai dit, Demain la saison de la couettivité débute ! Les femmes peuvent inviter tous les hommes qu’elles veulent sous la couette matrimoniale !
Rosalie : Houlahoups ! Et vous en êtes venus aux mains ?
Maria : Non… Après un rapide chocile nous décidâmes de remettre à plus tard la suite de nos tractations. Mais l’infidélité de mon époux me fait douter de mon pouvoir de séduction, Ô miroir, miroir. Dis-moi, suis-je le plus mirififique de tous les miroirs ?
Rosalie : Mais ne t’en fais donc pas, mon amie, tu es toujours la plus mirififique, tu es juste mariée à un gougeât et heureusement, d’autres y mettraient plein de délicaristique et te réciteraient des chanpoèmes à longueur de journée. Et puis… padomme, c’est pas la mort non plus !
Maria : C’est vrai, en espérant que notre insolitude ne se remarquera pas trop, si on sortait un peu, l’air frais nous fera du bien.
Les deux amies marchent maintenant dans la rue.
Rosalie : Holala, comme c’est amipluqué : les mots gèlent sitôt dans l’air brumageux, et si vite qu’ils se collent à leurs voisins !
Maria : Alors, on n’a qu’à prononcer des mots d’amour comme ça, ils se tiendront chaud !
MH
J’ai bien ri! Bravo!
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Victorhugotte, cela me fait plaisir !
J’aimeJ’aime
Oui, c’est très drôle ! Chapeau bas !
😃
J’aimeAimé par 1 personne
Merci Andrea !
J’aimeJ’aime
Jolie marinade et ambiance joyeuse 😉 on ne reconnait même pas les phrases, bravo
J’aimeAimé par 1 personne
Merci beaucoup patchcath !
J’aimeJ’aime
Pas facile facile à lire mais, une fois le coup prit, très drôle ! La machine à cafthé ! Belle trouvaille !
Exercice qui a dû te demander bien des prises de tête 🙂
A bientôt et Biz de Dom !
J’aimeAimé par 1 personne
Exercice très rigolo en fait !
J’aimeAimé par 1 personne
Ça se sent que tu t’es bien amusée 🙂
J’aimeJ’aime
Elle joue bien son avantage cette Rosalie !
J’aimeAimé par 1 personne
Ah !! Fernandel !!! J’adore !!!
J’aimeAimé par 1 personne
j’avais pas vu « la machine à cafthé » du « club de remise en norme » génial !
J’aimeAimé par 1 personne
Indispensable une machine à cafthé !
J’aimeAimé par 1 personne
Quel punch, mais sans rhum-ance bien sûr ! et avec glaçon à la fin ! Tu as du bol (ha,ah) d’avoir autant d’imagination, bravo !
J’aimeAimé par 1 personne
Merci pour ce commentaire sympathique !
J’aimeJ’aime
c’est très bien mené !!! les machines à café permettent des échanges fabuleux ! merci de ce moment d’anthologie sur la fidélité masculine 😀 j’aime beaucoup
J’aimeAimé par 1 personne
Merci !!
J’aimeAimé par 1 personne
J’avais un grand sourire tout au long de ma lecture. En tout cas je suis impressionnée par ton maniement de la plume, car j’ai presque tout compris.
PS : petit coup de cœur pour « la machine à cafthé ».
J’aimeAimé par 1 personne
Merci, c’était un exercice d’écriture très amusant à faire.
J’aimeAimé par 1 personne
Un dialogue tout à fait cafthaïen, du genre qui coule en breuvage amer et corsé, et qui réveillerait la mort en personne pour peu qu’elle aille boire ses mots dégelés.
Mais de quelle mode à mort Cafthaïenne est-il donc question ici ?
J’aimeAimé par 1 personne
La machine à cafthé distribuait sûrement des liquides très origininspirants pour stimuler ainsi Maria et Rosalie !
J’aimeAimé par 1 personne
Drôles ces mots hybrides
J’aimeJ’aime